LA MEMOIRE EN MARCHE
Libre, fidèle et indépendante. Jetée au vent de l'espérance, contre l'oubli et pour demain...

Laure Diebold (1915-1965)

2015 - Timbre émis par la France le 19 octobre 2015 à l’occasion du centenaire de la naissance et du cinquantenaire du décès de Laure Diebold – Valeur faciale : 0,68 euros.

Laure Diebold est née le 10 janvier 1915 à Erstein (Bas-Rhin). Farouche patriote, elle rentre en 1940 dans la Résistance en intégrant un réseau organisant la fuite des prisonniers évadés à travers les Vosges. En danger, elle décide de gagner Lyon à la veille de Noel 1941 en se cachant avec audace dans une locomotive. Elle y retrouve son fiancé lui-même prisonnier de guerre évadé. En service dans le réseau Mithridate, elle est arrêtée une première fois le 18 juillet 1942. Mais faute de preuves, elle finit par être relâchée. Dès le mois d’aout suivant, elle s’engage dans les Forces Françaises Libres et se voit affecter au service de Jean Moulin. Ses activités nombreuses l’amènent régulièrement à Paris où elle est arrêtée pour la deuxième fois le 24 septembre 1943. Cette fois, elle n’en réchappera pas. Son parcours sera long et douloureux, de Fresnes à Sarrebruck, puis de Schirmeck à Berlin pour finalement être déportée dans le camp de Ravensbrück. Elle est alors affectée successivement dans deux kommandos dépendant du camp de Buchenwald. D’abord Meuselwitz, puis à compter du 6 octobre 1944 à Taucha. C’est là qu’elle est libérée en avril 1945 par l’Armée américaine. Rentrée en France extrêmement affaiblie, elle retrouve son mari à l’hôtel Lutetia à Paris, rescapé lui aussi des camps.

Laure Diebold est l’une des 6 femmes nommées Compagnon de la Libération, rentrant ainsi dans le panthéon de la mémoire de la Résistance.

Portrait de Laure Diebold.

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