LA MEMOIRE EN MARCHE
Libre, fidèle et indépendante. Jetée au vent de l'espérance, contre l'oubli et pour demain...

Le Cahier d'Alfred Kantor

Alfred Kantor est né à Prague le 7 novembre 1923. Alors que les forces de l’envahisseur nazi s’installent à Prague en mars 1939, il se voit contraint d’abandonner ses études parce qu’il est juif. Son parcours concentrationnaire démarre à Theresienstadt qu’il rejoint sur convocation en 1941. Par la suite, il connaitra Auschwitz (1943-1944), puis Schwarzheide (1944-1945). Sa volonté de témoigner par le dessin prend corps à Theresienstadt où somme toute, il est assez aisé de trouver du matériel et de cacher ses œuvres. Il poursuit ce travail à Auschwitz où le danger est constant. Alors il dessine et dessine encore, en détruisant à chaque fois ce qu’il venait de créer, afin dit-il d’imprégner sa mémoire, et de pouvoir reproduire ce témoignage ultérieurement. Il en sera de même à Schwarzheide où même si les difficultés sont majeures, il parvient à réaliser des croquis. Un de ses amis déportés réussit à en sauver quelques uns.

Une fois libéré, alors qu’il se trouve dans le camp pour personnes déplacées de Deggendorf (Bavière), il se met en tête de redessiner tout ce qui avait été perdu ou détruit. Un relieur de la ville lui ayant fabriqué un cahier de feuillets blancs, il s’attela à la tâche pendant 2 mois consécutifs, sans relâche. Le Cahier est le fruit de cette détermination.

Alfred Kantor est décédé le 16 janvier 2003 à Yarmouth (USA).

Le Cahier d’Alfred Kantor – Editions Stock, 1972.

L'enfer d'Auschwitz.

La sélection.

Ramassage des affaires après l'arrivée d'un transport.

L'appel.

Le Dr Mengele.

Femmes apportant la soupe.

En route vers le crématoire.

Le sonderkommando.

Barbelés électrifiés.

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